2.1. Signaux déterministes à énergie finie#
(Signaux à energie finie)
On dit qu’un signal à temps continu \(x(t)\) est à énergie finie si
Pour un signal à énergie finie \(x(t)\), on peut définir sa fonction d’autocorrélation \(R_x(\tau)\) et sa densité spectrale d’énergie comme suit
(Fonction d’autocorrélation)
et
(Densité spectrale d’énergie)
où \(x^*(t)\) désigne le complexe conjugué du signal \(x(t)\). On notera que \(R_x(\tau)\) est le produit scalaire entre les deux signaux \(x(t)\) et \(x(t-\tau)\), i.e., \(R_x(\tau) = \langle x(t), x(t-\tau) \rangle\) si on définit
qui est le produit scalaire des signaux à énergie finie.
La fonction d’intercorrélation entre deux signaux à énergie finie \(x(t)\) et \(y(t)\) est alors définie par le produit scalaire entre \(x(t)\) et \(y(t-\tau)\), i.e.,
(Fonction d’intercorrélation)
On remarquera que \(E=R_x(0)=\langle x(t), x(t) \rangle\).
La densité spectrale d’énergie \(s_x(f)\) est liée à la transformée de Fourier du signal \(x(t)\) notée \(X(f)\) par une relation simple
En effet
qui montre qu’une densité spectrale est toujours positive et qu’elle est homogène au module carré d’une transformée de Fourier. Tous les signaux déterministes à amplitude bornée dont le support est un intervalle ou une réunion d’intervalles sont à énergie finie. Un exemple classique est la fenêtre rectangulaire de largeur \(T\) notée \(\Pi_T(t)\) définie par
qui admet la fonction d’autocorrélation
et la densité spectrale d’énergie